dimanche 23 novembre 2008

J'ai lu : Les Beatles font l'intéressant, de Jean


...enfin, quand je dis « j’ai lu », c’est plutôt « j’ai regardé les images » ! Les Beatles font l’intéressant est un ensemble de collages mettant en scène les membres du groupe dans des situations banales ou loufoques ; lesdits membres étant représentés par 4 carrés noirs… Ca va des « Beatles à la piscine » aux « Beatles sages-femmes » en passant par « les Beatles en couchette SNCF ».

Et ça, j’ai trouvé ça vraiment…

Hilarant ! Un humour tout à fait absurde avec ces légendes du rock réduites à des carrés découpés, rencontrant Mireille Mathieu ou fêtant la Chandeleur ; ce livre est lu en moins de 10 minutes, mais chaque page est un régal pour les zygomatiques ! Et parce que c’est quand même plus facile de comprendre avec des images, en exclusivité planétaire du monde pour vous, mes scénettes favorites :

"les Beatles mangent une banane au clair de lune"

"Les Beatles et Giscard"

jeudi 20 novembre 2008

J'ai vu : Stella, de Sylvie Verheyde




Nous sommes en 1977, Stella fait sa rentrée en sixième dans un grand lycée parisien. Elle rencontre un milieu à l’opposé du sien : Stella vit en effet dans le café ouvrier que ses parents tiennent, où se côtoient les marginaux, les gens de passage et les habitués.

Mon avis à moi :

Tout sonne juste dans cette chronique attendrissante de la vie d’une fillette des années 70. Les ingrédients sont réunis : un peu d’Eddy Mitchell, un peu de Patrick Juvet, un amour qui naît sur « Ti Amo », un jeune rebelle avec une mèche devant les yeux et un blouson en jean, beaucoup de jaune, d’orange et de marron, sans omettre les inoubliables tapisseries à grosses fleurs… Un film doux et caustique, comme l’enfance, du genre de ceux dont la magie vous transporte encore des heures après le générique de fin.

mercredi 12 novembre 2008

J'ai vu : 3h10 pour Yuma, de James Mangold



Dans l’ouest sauvage, Dan, un père de famille blessé durant la Guerre de Secession, veut trouver le moyen de subvenir aux besoins de sa famille ruinée par la sécheresse ainsi que l’admiration de son fils. Le signe qu’il attendait arrive enfin : Ben Wade, criminel à la tête d’un groupe de bandits sans foi ni loi, est arrêté après qu’ils aient attaqué une diligence. Une récompense de 200 $ sera attribuée aux courageux volontaires qui mèneront Wade au train de 3h10 pour Yuma. C’est sans compter sur Charlie et le reste de la bande, bien décidés à libérer leur chef…

Mon humble avis :

En tant que fille, de surcroît peu coutumière des westerns, les premières remarques qui me viennent au sujet de ce film sont « Ahhh !!! Il est trop canon Russel Crowe ! » et « Ahhh !!! Il est trop canon, Christian Bale ! ». Mon copain me suggère : « Ce western spaghetti saura tenir en haleine un public féminin séduit certes par un scénario dans la droite ligne d’un Sergio Leone, mais surtout par le face à face des deux acteurs principaux qui éveilleront davantage d’ardeurs en elles que le duo Terence Hill – Bud Spencer ». C’est exactement ce que je voulais dire, mon chéri.

samedi 8 novembre 2008

J'ai écouté : Varcharz, de Mouse on Mars



Mouse on Mars est un groupe de musique électronique allemand.



Bon, c’est bien gentil, mais à part ça… ?

Vous pouvez aisément déduire de la brièveté de ma présentation que l’électro, c’est pas ma culture… Je ne peux donc que vous donner mon avis de béotienne en la matière. Et en tant qu’être humain, j’ai envie de dire : plus jamais ça !!! Au niveau accoustique, c’est aussi agréable que le périphérique un vendredi à 17 heures dans le sens des départs, surtout si vous imaginez que le passager à votre droite vous plante des aiguilles à tricoter dans l’oreille tout en faisant crisser une craie sur une ardoise. Et que Jean-Pierre François passe à la radio.
Mais je le redis, ce n’est pas ma culture…

Si vous voulez juger par vous-même :
http://www.myspace.com/mouseonmars

… et avoir l’avis de quelqu’un qui s’y connaît :
http://www.chronicart.com/musique/chronique.php?id=10185

Et si vraiiiment, vous voulez voir ça de près :

jeudi 6 novembre 2008

J'ai vu : Home, d'Ursula Meier

Une famille vit paisiblement dans une maison au milieu des champs, au bord d’une autoroute inutilisée qui fait partie de leur vie comme une simple cour. Mais lorsque les travaux d’aménagement reprennent, les membres de cette famille ne peuvent plus ignorer la nature réelle de cette étendue bétonnée. Une fois mise en service, l’autoroute va devenir de plus en plus envahissante et va créer une frontière aussi bien entre la famille et le monde extérieur qu’au sein même du foyer. Elle va pousser ses membres tour à tour dans la dépression, l’hypocondrie, la violence, le renfermement sur soi et toutes sortes d’excès jusqu’au dénouement


Et donc ?

Une atmosphère étrange pèse dès le début du film. Pourquoi cette maison au milieu de nulle part ? Pourquoi cette autoroute déserte depuis 10 ans ? Et une fois l’annonce de l’ouverture de ce tronçon, pourquoi rester à tout prix ? Ce film nous entraîne dans une ambiance oppressante où l’on suit la lente dégringolade des individus vers une folie qui semble inévitable : on ne peut pas rester indifférent à la violence exercée par cet environnement. Le spectateur est plongé dans ce cadre hostile et partage la souffrance des protagonistes tout en se délectant de moments cruellement drôles. Enfin, tout de même, en sortant du cinéma, on préfèrerait se retrouver au cœur de la Bresse qu’aux Halles !

mercredi 5 novembre 2008

J'ai lu : L'étreinte, de Martin Gülich

Dolf ne cesse de le dire : ce n’est pas un idiot. Pourtant, il faut se rendre à l’évidence, c’est cela qui l’isole du monde, et non son odeur, comme il le croit. Dolf travaille en effet à la morgue et ne côtoie pas grand monde, sinon des cadavres. Il ne connaît rien des femmes et n’en a jamais fréquenté, ni même approché aucune, jusqu’au jour où Natalie, qui est venue reconnaître le corps de son ami, se jette dans ses bras, désespérée. Dolf, dont la vie se trouve bouleversée par cette étreinte, va se lancer à sa recherche.


Ce que j’en ai pensé :

J’ai été plongée dans l’univers de ce personnage qui approche parfois la folie mais dont la candeur et la simplicité nous permettent de percevoir les sentiments à l’état brut, sans le voile de la raison. Le récit, captivant du début à la fin, est soutenu par une très belle écriture qui nous ouvre un monde à la fois poétique et inquiétant.

mardi 4 novembre 2008

J'ai créé : mon nouveau blog !

Quand je repense à l’année dernière, lorsque j’habitais à Lyon, le bilan est affligeant : j’ai passé mon temps à manger des spaghetti à la sauce tomate devant plus belle la vie. Hormis mes obligations universitaires (aller aux cours où les profs font l’appel), familiales (donner signe de vie assez régulièrement pour ne pas que mes aïeux oublient d’alimenter mon compte), amoureuses (je préfère en garder les modalités pour moi) et les choses tout simplement indispensables pour conserver ma dignité face à la société (me laver les cheveux et avoir un petit travail pour justifier la taille de ma penderie), ma vie s’est résumée à regarder la télé en mangeant trop gras, trop salé et trop sucré. "Diantre !", me dis-je, "je dois faire quelque chose pour ne pas sombrer dans l'inertie !". J’ai donc pris mon courage à deux mains et… j’ai fui.

Me voici donc à Paris, bien décidée à ne pas passer un an devant France 3. Et pour ce faire, j’ai conçu un programme en 3 points :
1 ) ne pas avoir de télé
2 ) éviter soigneusement le rayon sauce tomate
3 ) faire de chaque jour un jour qui valait la peine de se lever
Tu te demandes certainement, ami lecteur, en quoi cela te concerne. J’y viens. Tu seras donc le témoin régulier de mes expériences culinaires, culturelles, cul… enfin tu as saisi, tout ce qui aura fait que ce jour sortait de l’ordinaire : invention de la tartiflette au roquefort, découverte d'un chef d'oeuvre cinématographique slovaque, lecture du dernier Musso... Que des belles choses, quoi !


Mon évaluation :


Enfin, sans changer ma vie, j'espère que ça va contribuer à la rendre plus palpitante !