lundi 24 août 2009

J'ai utilisé : un Lifestyle Notebook



Il s'agit d'un carnet dans lequel vous pouvez consigner vos lectures, lister les livres que vous aimeriez lire, classer vos ouvrages favoris, établir un carnet d'adresses de vos librairies préférées... Il y a même des petites feuilles à détacher, mais j'ai pas encore bien compris pourquoi.

En somme, un outil pour les bibliophiles.


Et elle en dit quoi, la bibliophile ?


J'ai trouvé ce carnet dans un Virgin Megastore au milieu de ses frères et soeurs dédiés à d'autres passions (le cinéma, la cuisine, les voyages...). Bon, il coûte quand même 14,99 €... Heiiin ?! Oui, 14,99 €, mais c'est quand même la super classe, et au final, la super classe, ça n'a pas de prix. Vous vous dites peut-être que c'est un peu cher payé, mais vous rigolerez moins quand je pourrai énumérer chacun des livres que j'ai lus ces 3 derniers mois en citant l'auteur, l'éditeur et l'année de parution. Na.

Regardez-moi ça comme c'est canon (si vous cliquez dessus, ça devient grand) :

samedi 22 août 2009

J'ai lu : Femme de chambre, de Markus Orths


Femme de chambre, obsession du nettoyage, intrusion dans l'intimité des clients, se planque sous le lit, décide de faire ça régulièrement, voit une prostituée, vit sa vie par procuration, fin.


Heu... quoi ?

Ma description est peut-être un peu caricaturale mais je pense qu'elle a le mérite, contrairement à ce chef d'oeuvre de la non-littérature et du récit plat et sans saveur, de ne pas y aller par quatre chemins et de proposer un certain parti pris.

Si malgré cet avertissement implicite, vous souhaitez vous lancer dans la lecture de Femme de chambre, voici quelques mises en garde :
- plusieurs minutes après avoir refermé le livre, ne soyez pas surpris d'entendre la voix monocorde du narrateur vibrer dans le vide que cette lecture aura créé à l'intérieur de vous ; tout comme dans une chanson de Patrick Sébastien ou une réplique de Secret Story, la médiocrité a pour douloureux effet de persister. Nous préconisons la lecture de La Croix ou du Vidal qui vous apaiseront par leur vertus anesthésiantes.
- ne vous attardez pas sur les virgules, leur nombre outrageux révèle de toute évidence un problème avec la touche "point" sur le clavier de l'auteur. Ce problème s'avère d'autant plus terrible que le point final met une éternité à arriver.
- ne jetez pas au feu vos Télérama, Libération et autres Biba, journaux cités pour leurs critiques dithyrambiques en quatrième de couvertures. Faire l'éloge du vide, c'est certes très snob, mais ça fait bien. Que celui qui n'a jamais péché leur jette la première pierre.

Peut-être vous étonnez-vous qu'après une telle critique, je lui accorde un simple "Pas top" et non un "J'aurais dû rester couchée". Mais figurez-vous que grâce à Femme de chambre, le Murakami que j'ai lu derrière m'a paru d'autant plus savoureux...